MADAGASCAR: la grande île
Situation géographique: c’est la 4ème plus grande île au monde, dans l’océan Indien, à 9000 km de Paris, à 400 km à l’est des côtes africaines.
Superficie: 587 000 km²
Population: environ 20 millions d’habitants ( 27 millions prévus en 2023), 60 % des malgaches ont moins de 18 ans. L’inscription à l’état civil n’étant gratuite que depuis quelques années les chiffres sont aproximatifs
Capitale: Antananarivo ( ex Tananarive) , environ 2 millions d’habitants pour le grand Tananarive
Espérance de vie: moins de 60 ans ( en 2005 54.57 ans pour les hommes, 59.4 ans pour les femmes, seuls 3% des malgaches avaient plus de 65 ans)
Taux de fécondité: 5.7 enfants / femme
Langues officielles: malgache et français
Groupes ethniques: 18 officiels, des communaités d’indo-pakistanais, de chinois, de comorriens, d’européens (dont beaucoup de français)
Religions: catholiques, prostestants, quelques musulmans, avec dans tous les cas un fort culte des ancêtres. L’évangélisation par les anglais puis par les français date de l’époque coloniale. Les congrégations religieuses prennent en charge une grosse partie des domaines de la santé et de l’éducation grâce aux subventions internationnales et aux donnateurs privés étrangers
Situation politique: indépendance en 1960. République démocratique à caractère présidentiel . Andry Rajoelina est depuis 2009 Président de la Haute Autorité de Transition
Situation économique: Madagascar a tout pour être un pays riche. Tous les produits agricoles européens et tropicaux poussent à Madagascar tant le climat y est varié. Son sous sol est également très riche ( pierres précieuses et semi précieuses, or, bauxite, cobalt, pétrole, uranium, nickel, niobium). Sa faune, sa flore , ses massifs géologiques, uniques au monde sont propices au tourisme. Pourtant 60 % des malgaches vivent avec moins de 1 € / jour. L’ histoire politique de Madagascar seule permet d’expliquer ce paradoxe. Après la démission du président Tsiranana et le départ de la France en 1972 tout semble s’être arrêté, la perte en moyens financiers et en compétences humaines ont entrainé le délabrement rapide du systême économique, industriel et agricole qui était issu de la colonisation. De 1972 à 1975 Madagascar sera dirigé par des gouvernements militaires de transition puis le président Ratsiraka oriente le pays vers le bloc soviétique. En 1980 lorsqu’il s’oriente vers un peu de libéralisme Madagascar est devenue dépendante de l’aide internationnale. L’absence de vrai réseau routier , un systême politique plus proche de la féodalité que d’une république ont fini d’isoler les provinces et la corruption règne. Après la grande crise de 2002 l’élection de Marc Ranvalomanana avait fait naître beaucoup d’espoirs. Les moyens de communication, l’approvisionnement en eau et en électricité se sont améliorés, l’industrie du textile s’est développée, l’exploitation ( par des sociétés étrangères) des ressources minières a repris puis Madagascar a subit de plein fouet la crise pétrolière qui a renchéri les produits importés et également les produits locaux si difficles à transporter. Depuis janvier 2009 l’instabilité politique paralyse le pays.
Tourisme: Trois sites remarquables sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. Malgré des lois protectrices de l’enfance le tourisme sexuel se développe à la faveur de l’explosion de la pauvreté et touche des enfants démunis et déscolarisés