de claude&véro » 14 Aoû 2013, 00:05
Dans notre dernier message du 21 juillet, nous disions « Ce mois-ci, aucune nouvelle plus catastrophique que celles du mois précédent… Rassurant ? ! ». Vous allez voir que non. Il nous fallait juste patienter un peu car le pire était à venir avec une nouvelle glaciale qui vous rafraichit (au moins) pour le reste de l’été.
Samedi 27 juillet, 14h20 : alors que nous attendions des nouvelles de nos enfants et de la remise des albums-photos que nous leur avions fait parvenir par le voyage de fin juillet, le téléphone sonne. Et là, nous étions à 100000 lieues d’imaginer ce que nous allions entendre.
Mme Vial venait nous annoncer que « les autorités Konso (région d’origine) avaient fait savoir par oral à SOSEE qu’elles demandaient le retour de nos 3 enfants dans leur région d’origine et qu’elles ne voulaient pas les laisser partir en adoption. Précisant au passage que là-bas, aucun accueil, aucun projet de vie n’est prévu pour eux ». Et cette décision nous est présentée comme « irrémédiable »… Oui, vous avez bien entendu : « ir-ré-mé-diable ».
A réception de la notification écrite des Konso (qui peut arriver d’un jour à l’autre, d’où l’urgence !), les enfants seront priés de quitter l’orphelinat de Gelan et seront conduits dans un mini-bus pour repartir dans le Sud… dans l’indifférence… alors qu’eux s’imagineront sans doute partir pour l’aéroport et pour la France ! (Car rappelons-le, 4 jours avant cette annonce glaciale, nos enfants recevaient avec joie nos derniers albums-photos, toujours porteurs d’amour et d’espoir. Et quand on dit « recevaient avec joie » c’est que leurs visages rayonnants en attestent !)
Tout ce que nous entendions là était donc purement et simplement inacceptable.
Sur le champ, nous avons donc signifié à Mme Vial que nous refusions d’accepter l’inacceptable.
Depuis nous n’avons pas chômé, et sans entrer dans les détails, dans le laps de temps que les Konso veulent bien nous laisser avant que leur notification écrite n’arrive, c’est avec l’énergie de l’Espoir que nous remuons et que nous remuerons ciel et terre pour :
1) empêcher le retour de nos enfants dans le Sud (ce qui les plongerait dans une extrême précarité, mettant en péril leur sécurité et leur intégrité dans une négation totale de l’intérêt supérieur des Enfants et de la protection de l’Enfance),
2) permettre à notre projet d’adoption d’aboutir en accueillant nos trois enfants.
A présent, l’épée de Damoclès sur la tête et la boule au ventre, nous attendons et espérons des retours positifs des démarches engagées depuis 15 jours.
Claude et Véro ( ................................................................................ ? )