Kaykola, Kaysita, Kayro : nous vous avons tant espérés, tant chéris, tant attendus.
Nous n’avons malheureusement plus beaucoup d’espoir de vous voir rejoindre notre foyer, de vous serrer dans nos bras, de vous embrasser, de vous voir grandir, de vous faire grandir, et tout, et tout, et tout…
Nous en sommes totalement dévastés et révoltés. Nous ne cessons de penser à vous, à votre avenir incertain et précaire, esquissé dans une improvisation totale. Et disons-le crûment, si votre expulsion de Gelan et votre retour à Konso deviennent effectifs, quelle sera alors votre espérance de vie ?
Car désormais, les autorités Konso (Sud Ethiopie) ont fini par adresser leur notification écrite demandant le retour immédiat des enfants à Konso, mettant en avant une volonté de réunification familiale, et leur interdisant une adoption internationale.
L’arrivée de cette notification coupe l’herbe sous le pied des services de l’ambassade qui s’apprêtaient à mener plus en avant des démarches dans le Sud.
Au final, à l’heure actuelle, personne n’est en mesure de nous dire :
- si c’est leur père biologique (leur mère étant décédée) qui les accueillerait (ne pouvant pas les élever en 2011, il avait à deux reprises donner son accord pour que ses enfants soient adoptés),
- ni à défaut, si on leur trouverait une famille adoptive nationale sur place,
- ni à défaut, s’ils bénéficieraient d’une famille d’accueil,
- ni à défaut, s’ils se retrouveraient à nouveau abandonner et à la rue…
SOSEE ne sait absolument pas où les enfants iront et disent ne pas avoir le droit de demander non plus !!! On croit rêver……..
Alors, nous le répétons, c’est le flou le plus total : des « bonnes intentions » de façade, mais la mise en danger de nos enfants.
En cette journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre), l'Ethiopie, signataire de la Convention Internationale des Droits de L'Enfant, semble s'en contreficher.
A SUIVRE…