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Bonjour, ce message ne vous parlera pas de robin et maé (qui vont super bien et sont merveilleux)mais de leur maman.
je voudrais aborder un sujet qui ne l'est pas souvent et qui est peut être un peu tabou : le baby blues de l'adoption.
A notre retour d'Ethiopie avec nos enfants je me suis sentie très triste tout à coup. Pourtant mon plus grand souhait venait de se réaliser et je n'arrivais pas à me sentir heureuse??? la fatigue, le stress accumulé tout ce temps, le changement dans notre vie (énorme!!!!), je me suis sentie dépassée et complètement déprimée. En plus pour mon mari c'était le contraire, il était rayonnant de bonheur. Vous imaginez ma culpabilité, mes enfants sont là et moi je ne suis pas la personne comblée que j'imaginais être. Il a fallu une bonne quinzaine de jours pour comprendre que c'était ça adopter, apprendre à connaître ses enfants, se sentir devenir mère petit à petit, ne plus vouloir toujours que tout soit parfait (et oui c'est impossible mais dur à admettre).
Maintenant je me sens sereine, j'ai repris le dessus moralement et je commence vraiment à profiter de mon statut de maman, robin et maé sont mes enfants, je suis leur maman et nous nous adoptons tous les 4 (avec mon mari) au fil des jours, des semaines....
voilà je tenais à aborder cet aspect car je pense que je ne suis pas la seule maman à avoir ressenti ce genre d'émotions. Après un accouchement on peut avoir ce fameux baby blues, il en est de même pour l'adoption.

Bonsoir,
Oui moi aussi j'ai connu ce que tu décris. On peut l'appeler baby blues effectivement même s'il n'y a pas d'accouchement et même si l'enfant que l'on accueille est "grand". C'est une période très difficile à vivre car très culpabilisante. Pendant souvent des années on a tendu vers un seul but : devenir mère. Et ce jour arrive. Et au lieu du bonheur tant attendu, on ressent quelquechose de lourd et confus. On a envie de pleurer et on ne comprend pas pourquoi. En fait je crois que tout ce qui nous a tenu debout tout au long du parcours d'adoption, se relâche d'un coup une fois le but atteint. Et puis il y a la fatigue due au stress, au changement de rythme... Et le poids de la responsablilité qui nous incombe désormais... et pour toujours. Enfin on se met parfois beaucoup la pression. On ne se donne pas le droit à l'erreur. On veut être la mère parfaite. Et forcément on n'y arrive pas. D'où grosse déprime ! Et encore sûrement bien d'autres raisons propres à chacune.
Comme tu l'évoques on ne devient pas mère d'un coup de baguette magique et l'amour n'est pas toujours si évident tout de suite. Il faut du temps pour que chacun trouve sa place et s'y sente bien. Etre maman ça s'apprend tous les jours. Comme on apprend jour après jour à connaître son enfant et à le reconnaître. Et c'est une formidable aventure !
Il est vrai et c'est dommage, que l'on n'ose pas souvent parler de cette souffrance et en général quand on le fait (comme nous aujourd'hui) c'est qu'elle appartient déjà au passé. Alors j'aimerais lancer un message à toutes celles qui se sentent prises dans cette tempête émotionnelle : ne restez pas dans votre coin avec votre désarroi, parlez-en autour de vous, sur ce forum, faites vous aider... et ne soyez pas trop dure avec vous-même. Il n'y a pas de honte à vivre cela. Et vous n'êtes pas la seule. Donnez-vous du temps. Ce n'est qu'un passage, difficile c'est vrai, mais juste un passage vers une nouvelle vie.
Et puis le temps fait son oeuvre. Les liens se créent, s'épanouissent. Les coeurs deviennent plus légers... et parfois, quelques années plus tard, on recommence, on tente une nouvelle fois l'aventure ! On n'est peut-être pas obligé de faire un baby blues à chaque fois ?
Merci Françoise d'avoir abordé le sujet.
Je suis à l'écoute de toutes celles qui se torturent dans leur coin avec mille questions ou qui ont besoin de parler, de réconfort.

Isabelle, Maman (qui a eu le "blues") de Kiros, qui souffre aujourd'hui d'une grande impatience ! (en attente d'attribution)

Bonsoir Françoise,
et bien voilà à quoi sert ce forum en premier lieu : DIRE et partager sans risque de jugement..

Pour que l'on ne reste pas dans notre coin à nous dire " c'est moi je suis nulle..." Alors je vais te raconter un peu de mon apprentissage d'état de maman..D'abord, j'étais trés trés trés fatiguée en revenant d'Addis avec Côme en février 2007, j'avais un peu mangé un truc qu'à mangé un truc !! Donc déjà les premiers jours je "planais " un peu, entre euphorie totale, plénitude et épuisement..Il nous a fallu à tous les 3 environ 10 jours pour toucher terre, revenir à la réalité et commencer à voir le jour pour de vrai !! ensuite tout s'est mis en place peu à peu et assez tranquillement, à la fois il y avait un changement énorme dans notre vie et à la fois finalement c'était comme si rien n'avait changé, comme si la place était là près de nous toute prête, on était disponibles pour accueillir notre fils..bon, c'est pas facile à expliquer ! Mais nous étions trés trés disponibles pour Côme..
Une contrariété sur son visage ? dans son comportement ?? on était aussitôt à le regarder à chercher à comprendre s'il avait faim, froid, chaud, mal..s'il était triste ( il avait 15 mois)..bref, tu vois ce que je veux dire, on avait (surtout moi) beaucoup de difficulté à lui dire non..
Je suis un peu plus de 6 mois à la maison, mi avril, je me souviens exactement de ce moment, Côme était à la sieste, je suis sortie dans le jardin et j'ai pleuré mamamia !! en me disant que j'étais nulle archi nulle, que je n'y arrivais pas, je pensais à ma belle soeur qui élève 3 enfants ( petits..1 an entre chaque) et je pleurais encore plus : comment faisait-elle Et puisque je sais qu'elle n'est pas superwoman..et bien ça m'a conforté dans l'idée que j'étais moi vraiment, trés minable..

Là dessus, tu rajoutes les remarques des "gens"..quand tu dis "pff, il est super mon fils, je suis heureuse, mais je suis trés fatiguée.." et que l'on te répond " depuis le temps que vous l'attendez, tu vas pas te plaindre.." bah oui, règle n°1 ; si t'adoptes tu te tais et tu rumines en silence, puisque quand même tu l'"as bien cherché !!

Bon, donc ce jour d'avril..après avoir pleuré et bien vidé mon sac avec moi même, j'ai tourné tout çà dans ma petite tête et réfléchi aux entretiens que l'on avait eu avec EAT..et une anecdote d'Hugues m'est revenue en tête.." ça suffit, c'est aujourd'hui..je me fâche et je dis NON !"
Alors j'ai pris mon courage à 2 mains, ravalé mes larmes et mes doutes et j'ai dit NON !
Non Côme, je ne suis pas à ton entière disposition même si je t'aime..non Côme je ne vais pas t'apporter ton repas dès que tu te mets à hurler à table en ouvrant la bouche, non Monseigneur tu n'es pas UN, nous sommes trois à vivre ici : chacun son espace, chacun son tour on respire .
Et oui, je l'ai puni, grondé et j'ai enfin accepter de faire pleurer mon fils sans ressentir de culpabilité, je me suis sentie légitime avec lui, autorisée enfin à me comporter en mère complètement.
Que c'est difficile, et pourtant on est prévenus !!

En juillet de la même année, au pique nique eat..une maman toute neuve arrive devant la salle, on discute un peu et au bout d'un moment, des larmes dans les yeux elle me dit " tu sais je suis si heureuse mais tellement fatiguée et j'ai l'impression d'être nulle ..dépassée.."
Bienvenue au club !!

Françoise, tu es une petite maman en devenir..la formation ne fait que commencer, il y a si peu de temps que tes enfants sont là..tu n'es pas toute seule, nous sommes passées par là et je trouve que tu as bien raison d'en parler !!
Tu vas trouver la clé c'est sûre, EAT nous a donné toutes les billes..faut chercher laquelle nous correspond !! prends ton temps

Des bises d'une "vieille" !

Ben

Merci merci merci pour ces témoignages !!!! merci de dire cela, de nous prévenir : on ne sera pas des super-women-mamans... bravo pour votre franchise !!! je pense que c'est bien de l'entendre à l'avance pour ne pas trop se faire de fausses idées... bravo les filles !!!!

Bonjour, ce sujet est très intéressant et étant déjà maman de 2 enfants bios avant l'arrivée d'Anatole, c'est une question que je me suis aussi posée : vais-je savoir aimé cet enfant aussi fort que les autres ?
Les futurs parents trouvent toujours que l'attente est interminable du début des démarches jusqu'à l'arrivée de l'enfant (j'étais dans ce cas là, je n'en pouvais plus d'attendre), mais avec le recul, ce temps est précieux puisqu'il nous permet de nous préparer à toutes sortes de situation, comment va se passer la rencontre, va-t'il nous sourire ou hurler... Il permet de se renseigner, de bouquiner...

Je me suis beaucoup documentée, mais quand nous avons rencontré Anatole en Ethiopie, nous avons tout de suite compris mon mari et moi que ça allait être difficile pour lui et donc pour nous. Les premiers jours ont été proches de l'enfer, je sentais mon petit loup qui souffrait à tel point qu'il faisait crises de nerf sur crises de nerf. Nous étions tous épuisés physiquement et psychologiquement, difficile de créer un lien Maman/enfant dans une telle situation, il me repoussait et en même temps avait besoin de moi, il me mordait, se roulait par terre, pouvait hurler pendant plus d'une heure. Je me sentais totalement désemparée, complètement nul. Je me suis demandée si j'allais être à la hauteur, j'ai pleuré aussi de le voir dans un tel état, me suis demandée une fois si nous n'avions pas fait une terrible "erreur" car tout le monde souffrait de cette situation, Anatole, Perrine et Bastien (nos 1ers enfants) et mon mari et moi, pensée pour laquelle je culpabilise toujours.

C'est vrai, qu'il est difficile de dire notre ressenti aux personnes de notre entourage qui nous encourage bien sûr, mais qui nous font aussi sentir que nous n'avons pas le droit de nous plaindre, on l'a tant attendu ce petit bout.

Et il a fallu faire face, nous sentions une toute petite amélioration chaque jour, il nous fallait être patients. Il faut s'accrocher et ne pas s'oublier soi-même, tous les enfants ont besoin d'un cadre même si c'est très difficile de dire non à des petites bouilles qui savent extrêmement bien joué de leurs charmes. Dur, dur d'être parent !

Aujourd'hui tout va bien (malgré quelques crises passagères, n'oublions pas que notre loulou à 2 ans, Attention le test !), chaque membre de la fratrie a trouvé sa place, nous sommes super heureux d'avoir parmi nous Anatole qui nous apporte tellement d'amour, de joie, de pitrerie... Et je suis enfin maman de 3 enfants fantastiques !!!

Pour conclure, comme le dit si bien Ben, ce forum est super important pour dire et partager sans risque de jugement.

A bon entendeur, salut !

Bonjour, moi aussi je me reconnais dans ces témoignages.
Avant l'arrivée de nos 3 enfants, nous avions anticipé beaucoup de choses mais souvent en se plaçant de leur point de vue. Par exemple, on se disait que ce serait peut-être difficile pour eux de s'attacher à nous et qu'il faudrait beaucoup de temps. En fait il a fallu du temps bien sûr mais pas tant que ça. Par contre je n'avais pas anticipé que pour moi ce ne serait pas si simple.
Mon attachement à mes enfants n'a pas été d'emblée naturel. J'ai l'impression que ça a été plus rapide pour eux que pour moi. En plus, je sentais que mon attachement pour eux n'allait pas à la même vitesse pour chacun (de quoi vraiment culpabiliser). Au début, nous étions vraiment la tête dans le guidon, dans la gestion et la fatigue et nous avions du mal à réaliser et à apprécier notre bonheur. Ce qui m'a fait tenir le coup sans trop de découragement c'est que je me disais que c'était normal, j'avais vraiment conscience qu'il fallait que tout se construise, qu'il fallait de la patience et du temps et j'ai réalisé que pour moi aussi il fallait du temps (pas seulement pour les enfants). Ce qui encourage aussi' c'est de ressentir l'évolution au fil des mois. Mais il nous a bien fallu 1 an pour relever la tête et nous sentir vraiment contents de notre famille. Cela fait maintenant un peu plus d'1 an 1/2 que nous sommes réunis et nous avons le sentiment que notre objectif est atteint. Nous sommes unis pour la vie, nous sommes très attachés les uns aux autres et mon amour pour eux est maintenant naturellement très fort. C'est avec le temps que cela vient et c'est déstabilisant au début.
Je trouve que d'être obligés de construire notre amour réciproque avec nos enfants (c'est peut-être surtout vrai avec des enfants déjà un peu grands) rend cet amour vraiment beau et fort. Après toutes les épreuves, les doutes, le temps qui doit passer, on est merveilleusement récompensés. La clé, c'est la patience.
Agnès

Bonjour à tous ,

j 'ai toujours plaisir à lire les messages sur le forum . Ils sont souvent et c 'est tant mieux des messages ou tout se passe bien .
Mais la vie de parent n 'est pour toujours aussi simple et il est important d' en parler afin de savoir que nous ne sommes pas les seuls et de ne pas culpabiliser .
je n 'ai pas eu de babie bleus cependant peu apres l 'arrivée d' Abraham nous avons vécu une période difficile ( j ' en ai déja parlé dans mes anciens messages ) avec comme vous des sentiments de doutes , de culpabilité , des réflexions nulles du genre tu l 'as voulu tu l'as eu !!. Heureusement le temps et l 'amour de chacun a fait son chemin et tout ceci s' est du passé.
Une autre petite histoire pas très drôle mais que j 'ai connu vendredi soir , que certains ont déja connu et que d' autres connaîtrons peut être :
Mon loulou était de mauvaise humeur vendredi , au bout d' un moment je lui dis :
"vas dans ta chambre faire du boudin si tu veux mais pas devant moi !!!"
Il me répond :
"Moi j 'aime pas une maman qui me dis que je fais du boudin , je veux une autre maman et je veux aller en Afrique !!! "
OUPS!! Ben ça je ne m 'y attendais pas . Ce genre de phrases j 'y pensais , m 'y préparais aussi à les entendre mais pas avant l 'adolescence pas à 6 ans .
Je ne laisse rien paraître de mon émotion et je lui répond:
" ta maman c' est moi , ta maison c' est ici et c' est pour toujours que ça te plaisent ou pas !! , C 'est moi qui décide car je suis une adulte et toi tu obéis par ce tu es un enfant ! c 'est comme ça et pas autrement "
au final en début de soirée mon loulou est venu vers moi :
" pardon par ce que j 'ai fait des bêtises , je t 'aime , t' es ma maman et ici c' est famille " séances de câlins après évidement .
Abraham est un petit bonhomme merveilleux mais qui a besoin d' être encore rassurer .
Je sais qu 'il y aura d' autres moments difficile mais le bonheur que nous vivons ensemble est bien plus important et nous fait vite oublier les mauvais moments .
Et puis il y a aussi des amis à qui se confier , le forum EAT . Au final on s' aperçoit vite que nos enfants sont comme tous les enfants bio ou pas et que tout va bien !!!

Nathalie (heureuse maman d' Abraham 6 ans et bientot 2 ans avec nous le 5 fev prochain )

Bonsoir,

Comme le dit Nathalie, je ne m'attendais pas non plus à ce genre de réaction chez Candice, qui aura 5 ans en mars et pourtant... il y a quelques temps, lors de la séance démêlage avec Papa, Candice qui n'en pouvait plus de se faire tirer les cheveux (mais qui ne veut pas non plus les couper ), dit à Hervé: "Arrête de me tirer les cheveux, t'es pas gentil, fallait pas me choisir MOI en Ethiopie !!" Ouh la la... y a comme un p'tit truc que tu n'as pas compris la puce... et à nouveau, l'Histoire du début de notre famille, avec Hugues dans le rôle principal , qui nous annonce par téléphone, que nous avons un bébé (ah oui?), une fille (ah oui?) et qu'elle a 2 mois et demi (ah oui??!!)... bref, Hervé a expliqué à nouveau comment nos chemins de vie se sont croisés.
Mais quand on se sent tellement parent de son enfant, cela fait tout bizarre quand il remet cela en question. Et pourtant, comme beaucoup d'entre vous, se sentir maman ne s'est pas fait d'emblée non plus. Je m'attendais à cette "grande vague d'amour". Je pensais me sentir "lionne" tout de suite, instantanément, eh oui, depuis le temps que je le voulais. Et bien, non ! Tellement déstabilisée d'avoir un si petit bébé... et pourtant, je savais qu'un bébé, c'est petit, fragile,... mais la mienne, et bien, elle était VRAIMENT petite et fragile, couverte de ses marques de varicelle, si minuscule du haut de ses 4 mois à la rencontre... si calme. Il m'a fallut un peu de temps aussi pour me sentir maman; cela vient avec le quotidien, et lorsqu'il faut laisser son enfant pour reprendre le travail, alors là, c'est une autre culpabilité !
Et puis, 2 ans et demi plus tard, on repart pour rencontrer Coline, 9 mois et demi. Alors là, Maman, JE LE SUIS, et je n'ai qu'une hâte, le lui dire, la chérir, .... et attendre 24h de plus (à cause de l'avion en panne ) avant de finalement la rencontrer, c'est une véritable torture ! Enfin, elle arrive... je suis sa maman, c'est sûr ! je l'aime déjà très fort, je veux tout faire pour qu'elle se sente bien. Mais elle, elle a peur, est perdue et pleure pendant près d'une heure... pour se calmer un peu avant de pleurer à nouveau. Mais ce n'est pas grave, je sais que je suis sa maman et j'ai confiance, je réussirai à la réconforter, à la calmer, ... Il nous a fallut quand même plus de 6 mois avant que l'on se dise que nous avions réussi... mais rien n'est impossible pour une maman, n'est-ce pas ?

Bises à toutes !

Anita.

Merci pour tous ces témoignages.
Je suis remontée dans les historiques des messages et ça m'a vraiment fait du bien de constater que ce que je vis est somme toute très banal : les colères déstabilisantes des enfants, la culpabilité de les gronder, l'impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire leur bonheur.
Et pourtant notre bonheur à tous les 4, on est en train de le construire depuis le 26 novembre ! Il faut juste s'accorder du temps, à eux comme à nous.

Merci aussi à mes amies rencontrées grâce à EAT qui m'accordent leur soutien et m'offrent leur écoute quand j'en ai besoin.

Et merci à Mme Vial qui dès réception d'un mail de ma part m'a rappelé pour nous conseiller

oups, j'arrête car on dirait que je viens de recevoir un prix !!!!


Françoise + Hervé + Robin Haile + Maé Kalkidan = Famille Rousset

bonjour françoise,

Quand je lis ton dernier message et bien j'ai envie de te dire que j'aurais pu l'écrire. Nous aussi nous avons véçu des moments difficiles avec lény..Les colères déstabilisantes, la culpabilité de le gronder, l'impression qu'on est pas à la hauteur, et de ne pas faire son bonheur..comme tu le décris si bien. Nous avons tous besoin du temps.. le maitre mot est la patience et oh combien on aimerait que tous ce fasse vite.. Je voulais simplement de te dire que tu n'es pas seule et que si parfois certaines personnes osent le dire que le bonheur n'est pas obligatoirement dés l'arrivée de l'enfant. Et bien oui cela se construit petit à petit..Nos enfants nous apprennent beaucoup de choses...

Je vous souhaite pleins de bons moments à venir...

bises à vous quatre...

valérie, didier et lény