Pile ou face.
Sur une grosse pierre posée là,
Par sa destiné,
Se pose un vieil homme las,
De par les années.
Un vieillard usé se meurt…
Ses guenilles et sa bicoque,
Faite de bric et de broc,
Rappel que l’amour du cœur,
Ne remplit pas le corps,
Ne remplit pas le froc…
Son regard vitreux,
Se pose et s’absente,
Sur le grand portail bleu
De l’entrée du toukoul.
Derrière, les cris des enfants,
Comme les cours de récréation.
S’opposent à l’absent.
Au ventre creux, la peau sur les os.
Leurs cris étouffent les bruits incessants,
De la ville d’Addis abeba
Ils captent l’attention des passants,
Au grand mépris du vieux qui gît là.
Le grand portail bleu,
Et ses gonds usés.
Protègent filles et garçons
Contre vents et pauvreté.
Si l’abandon n’a pas été une chance,
Pour beaucoup ils ont échappé,
A la bicoque et la pierre du vieux,
Qui vit de l’autre coté.
Et pour cela nous devons aider,
Les fils et filles du Toukoul,
Par simple solidarité,
Un chèque, une action et une pensée.
Un coup de mains pour que ca roule…
Le ababa de Lijalem